•  La triste vérité

     

    La triste vérité

     

    La nature prenait une teinte automnale,

    Un vent froid parcourait la plaine et la glaçait.

    Votre  âme s’attristait d’une plainte atonale,

    Je voyais le ciel noir au loin, qui menaçait.

     

    Un vent froid parcourait la plaine et la glaçait,

    Une feuille tombait doucement de la branche.

    Je voyais le ciel noir au loin, qui menaçait,

    Ce souvenir grossit en mon cœur et s’épanche.

     

    Une feuille tombait doucement de la branche,

    Ô saison que n’es-tu cet éternel été ?

    Ce souvenir grossit en mon cœur et s’épanche,

    Je lisais en vos yeux la triste vérité.

     

    Ô saison que n’es-tu cet éternel été

    Sublimant l’horizon dès l’heure matinale?

    Je lisais en vos yeux la triste vérité,

    La nature prenait une teinte automnale.

     

    Hz 


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  • Jean  

      

    Ils étaient nés sous la mauvaise étoile aux pires des moments  

    Une petite étoffe aux couleurs du soleil cousue aux vêtements  

    Pauvres gens …

    La folie meurtrière est déshumanisée dans le chef allemand,  

    Le sang des innocents s’est écoulé longtemps, le malheur est gourmand. 

    Pauvres gens …

    Des hommes de progrès simples et courageux recueillent un enfant,  

    Qui vivra désormais, le monstre est terrassé, le matin triomphant. 

    Braves gens …


    Mais les nuits et brouillards ne s’évaporent pas comme gouttes de sang. 

    Un hommage est rendu aux cadavres perdus tout au fond d’un étang,  

     Brave Jean...

    Un poète a grandi qui chante les maudits engloutis par le temps,  

    Prêche le souvenir pour enfin garantir un éternel printemps,  

    Brave Jean …

    Je garde ton sourire et je garde ta voix et je sais ton talent. 

    Et nous sommes millions à regretter déjà le verbe turbulent,  

    Brave Jean …

    Le poète a raison, tes rimes à jamais dans des espace-temps,  

    Relieront les humains et voudront que demain, l’on pense à toi longtemps.  

      

    Merci Jean… 

    Hz


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  •  

    Morosité.

     

    Sur les toits gris,

    Le ciel est gris,

    Morne saison.

     

    Ni bleu ni vert,

    dans l'univers,

    Acier Béton.

     

    Ville inhumaine,

    Contient la peine

    Des amoureux

     

    De la nature,

    De la verdure,

    Et du ciel bleu.

     

    Hz.


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  • Résultat de recherche d'images pour "mer bretagne grand rocher"

     Le grand rocher

    Un matin de printemps sur les bords de la mer,

    Compose l’harmonie et du bleu et du vert.

    Jouant des éléments, il conçoit l’éphémère,

    D’un rayon de soleil et d’un reste d’hiver.

     

    Le nuage s’étire et prendra mille poses,

    L’océan ravageur semble s’écarteler,

    Déroulant son humeur sur les granités roses,

    Projetant dans les airs un vacarme salé.

     

    La force minérale est là, ce grand rocher,

    Sous le ciel azuré, désireux d’être fier.

    L’écume des marées voudrait bien ébrécher

    Cette folle arrogance et la battre en poussière,

     

    En simples grains de sable, en galets que l’on roule,

    Coucher le front dressé de ce géant de pierre,

    Et puis le déposer par une simple houle,

    A jamais oublié, dans les profonds abers.

     

    Hz


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  •  

    Noel

    Noël

    Blottis dans un fauteuil et devant l’arbre vert,
    Un petit qui sommeille, un vieillard indulgent,
    Contemplent en rêvant tout l’or et tout l’argent
    D’un manteau scintillant. Le sapin s'est couvert !

     

    Auprès des souliers une crèche rappelle
    À toute humanité que l’amour est divin,
    Qu’il est doux le partage des pains et du vin,
    Quand un chant radieux s'élève en la chapelle !

     

    Et la promesse vient d’un lendemain joyeux,
    Du rire qui résonne au matin de Noël,
    Quand s’accomplit enfin le miracle éternel
    Et que la preuve est là, juste devant nos yeux !

     

    Pour l’enfant le jouet, le fruit, une étincelle,
    Un moment merveilleux gravé dans sa mémoire.
    Au grand-père à nouveau sera donné de croire,
    En la pâle bougie une flamme chancelle…

     

    Hz


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  • Esméralda

    Sur le parvis de Notre Dame, 

    Esméralda paraît bossue, 

    Rigide comme une massue, 

    Le bras tendu vers le quidam. 

    Et ses haillons comme chiendent 

    Volent aux mauvais vents d’automne, 

    Qui suis-je donc, moi qui m’étonne, 

    A son rire il manque une dent ? 

    Triste princesse a lourde peine, 

    Son pygmalion s’est endormi. 

    A Paris s’écoule la Seine, 

    Au panthéon dort son ami. 

     

    Hz


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  • Résultat de recherche d'images pour "château de sable"

    Enfance 

      

    Le bel enfant rêveur s'amuse sur la plage, 

    Étourdi de soleil aux vacances d’été. 

    Il rit à pleines dents d’une folle gaieté, 

    Voulant quelques raisons aux formes du nuage ! 

      

    Une pierre émergente est une île sauvage, 

    Un  pirate y réside en grande cruauté, 

    Il garde le trésor que sa férocité, 

    Sut gagner par le sabre au large du rivage ! 

      

    Mais l’océan mouvant recouvre le rocher.

    Les châteaux érigés qu’on ne sait étancher, 

    S'étalent sur le sable en ondes éphémères. 

     

    Ô songes merveilleux d'un âge insouciant, 

    Le vent dans l’univers emporte vos chimères, 

    Et les dépose au pied de l’astre flamboyant.

     

    Hz 


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  •  

    Résultat de recherche d'images pour "arbres troncs tordus"
     

    Les pas perdus

     

    Sur mes sentiers aux pas perdus,

    Jamais le vent ne se repose,

    Les grands arbres aux troncs tordus

    Savent bien témoigner la chose.

     

    Jamais le vent ne se repose,

    Des ombres mornes et bossues

    Savent bien témoigner la chose,

    Aux sombres âmes peu d’issues !

     

    Des ombres mornes et bossues

    Tout au long du chemin morose,

    Aux sombres âmes peu d’issues,

    La lumière à la nuit s’oppose !

     

    Tout au long du chemin morose

    Naissent des gouffres éperdus,

    La lumière à la nuit s’oppose,

    Sur mes sentiers aux pas perdus !

      

     Hz

     

    Mar 9 fév 2010 

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  • Le mauvais poète

     

    Mauvais poète qu’as-tu fait,

    Toi qui rêvais de fantaisie ?

    N'as-tu pas écrit l’imparfait,

    Cherchant la rime et son sosie?

     

    Toi qui rêvais de fantaisie,

    Te voilà bien récompensé,

    Cherchant la rime et son sosie,

    Le bon sens en est offensé !

     

    Te voilà bien récompensé,

    Ta médaille est une avanie !

    Le bon sens en est offensé

    Pile est en or, face est ternie.

     

    Ta médaille est une avanie,

    N'as-tu pas écrit l’imparfait ?

    Pile est en or, face est ternie,

    Mauvais poète qu’as-tu fait ?

     

    Hz

    Lun 12 jui 2010 

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