• Le Guénéron

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    Le Guénéron 

     

    Vieux Guénéron, je sais ta peine, 

    Triste marin si loin du port. 

    Larmes d’océan sont la mort 

    Qu’un vent soulève à perdre haleine. 

     

    Amphitrite la grande reine, 

    À chacun sut jeter un sort, 

    Vieux Guénéron, je sais ta peine, 

    Triste marin si loin du port. 

     

    Quand parfois sous la lune pleine, 

    Il écoute un air, il a tort! 

    Flots bercez le quand il s’endort, 

    Au chant d'hypocrite sirène, 

    Vieux Guénéron, je sais ta peine. 

    Hz

     

     Ce poème est un rondel, une forme de poésie articulée sur un principe de répétition, à l'origine, il pouvait être musical.

    Cette forme était nécessaire pour ce poème, la répétition des vers est comme le mouvement de la mer.

    Le Guénéron est un ilot que la marée éloigne chaque année, un peu plus des côtes. L'océan conquiert son espace, petit à petit...

    Le Finistère est terre de légendes et l'on se rappelle par ici que certains gros rochers furent naguère des géants que Dieux ou Déesses transformèrent en rocs. C'est ce passé diffus que j'évoque ici.

    Amphitrite est une Néréide, fille de Nérée et de Doris. 

    Épouse de Poséidon, elle est déesse de la mer et des mondes aquatiques. 

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