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La vieille façade
La vieille façade
Au détour d'un chemin, lors d'une promenade,
On s'étonne parfois qu'une vieille façade,
Une ancienne demeure où règne l’abandon,
Ne vibre plus qu’au chant du merle et du bourdon.
Le temps s'est écoulé qui porte ses blessures,
Le ciment a cédé sur de larges fissures.
Les plafonds effondrés sur des planchers perdus,
Les fenêtres au sol, en débris épandus,
Livrent à tous les vents la pierre surannée.
Le lierre serpentant gagne la cheminée.
Si ronces et chiendent dévorent à l'entour
Un passé qui se meurt un peu plus chaque jour,
La porte peinte en bleu cèle bien son mystère!
Pour un esprit curieux : "Qui vivait là derrière ? "
Quelles larmes et joies oubliées en ces murs ?
Visiteur entends-tu, près des angles obscurs,
Susurrer cette voix depuis longtemps éteinte ?
Elle berce l'instant d'une douce complainte.
Hz
Tags : presqu'ile, crozon, tempête, hanternoz, coué
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Commentaires
Bonjour Hanternoz et merci pour ton passage sur ma page. J'ai adoré ton poème que je trouve très émouvant. Tu distilles tes mots avec douceur pour ces vieilles pierres qui ont encore beaucoup de charme. Je suis moi-même amoureuse des vieilles pierres et ton poème ne peut que m'enchanter. A bientôt sur une de mes pages. Excellente semaine
4Alice HUGO.Mardi 19 Septembre 2017 à 18:01La profondeur des mots confère une véritable sincérité à ce poème.
Merci pour cette belle lecture. Alice.
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Je suis toujours ému à la vue d'une maison abandonnée. J'aimerais que les pierres me parlent de ceux qui vivaient là. Mais rien, juste le chant des oiseaux, la ronce et l'ortie qui reprennent leurs droits. Pourtant, parfois, il y a ce quelque chose...
Bien à Toi
Alain